Cartes

Anniversaire fleuri !

Voilà bien longtemps que je ne m’étais pas pliée à l’exercice de la carte-boite en 3D. J’avais réalisé la première il y a (déjà !!) 10 ans puis récidivé avec celle-ci un an plus tard… et celle-là encore un an plus tard ! J’ai eu dernièrement envie de refaire ce modèle (pas le plus simple ni le plus rapide à mettre en œuvre !) pour une de mes plus anciennes et fidèles « scrap’copines » qui a fêté un bel anniversaire au chiffre rond !

La carte se plie à plat pour pouvoir se glisser dans une enveloppe…

« Il n’y a qu’un chemin pour le bonheur, c’est de cesser de nous tracasser pour des choses qui ne dépendent pas de notre volonté. »
Epictète

Lilas

All you need is love

Mêmes papiers, mêmes décos et même frimousse d’amour pour le vis à vis de cette page

Le duo de pages en vis à vis !

« Notre existence s’écoule en quelques jours. Elle passe comme le vent du désert. Aussi, tant qu’il te restera un souffle de vie, il y a deux jours dont il ne faudra jamais t’inquiéter : le jour qui n’est pas venu, et celui qui est passé… » Gilbert Sinoué

Cartes

Un duo de cartes

Après avoir réalisé ce bloc-notes, il restait sur ma table quelques découpes fleurs et feuillage ainsi que des chutes de papiers. Plutôt que de les ranger, j’ai réalisé deux cartes avec quelques die-cuts assortis.


Compte tenu des deux jours fériés qui coupent cette semaine et du viaduc qui en découle pour un grand nombre de personnes, mon blog fera le pont lui aussi (je n’ai aucune motivation à « parler » dans le vide !!). Je vous retrouve donc en début de semaine prochaine… Et si vous avez des envies de scrap durant ces jours fériés, vous pouvez aller faire un petit tour du côté de mes tutoriels à vendre ; j’ai en effet prolongé ma « promo de printemps » jusqu’au 12 mai et vous offre une remise de 20 % à partir de 2 tutoriels achetés.
La liste complète est disponible ici ou en cliquant sur l’image ci-dessous…

Charline

Cultiver le bonheur

Lors des dernières vacances scolaires, nous avons (entre autres activités !) initié Charline au Street art en l’emmenant à la découverte de cet endroit*, à deux pas de chez nous… L’occasion idéale pour faire quelques photos de la demoiselle !
Pour mettre en page la photo suivante, j’ai adouci ses couleurs afin qu’elles s’harmonisent davantage avec les papiers de la collection Herbarium, qui attendaient leur heure depuis leur sortie et que j’avais très envie d’utiliser !

Et pour le plaisir des yeux, quelques clichés supplémentaires de ce lieu à l’ambiance si particulière…

*Pour l’anecdote, deux jours plus tard, nous avons commencé à regarder la série Anthracite, filmée dans notre région, et avons eu la surprise de voir certaines scènes tournées dans ces lieux ! D’ailleurs, si vous voulez découvrir les paysages qui m’entourent, regardez cette série 🙂

Ouzbékistan

Samarcande #2

La place du Registan était le cœur de Samarcande. Registan veut dire « place de sable ». Il y en avait une dans chaque ville ouzbèque, c’était une grande étendue recouverte de sable qui servait de lieu de rassemblement pour annoncer les desideratas du Khan, les célébrations, les exécutions publiques. Au 14ème siècle, 6 grandes artères reliaient les portes de la ville à la place. Les rues étaient bordées de boutiques ; il y avait un immense bazar et un grand marché couvert à coupoles (vous vous rappelez le « tim » de Boukhara ?).
Aujourd’hui, il reste trois médersas disposées en U autour de la place du Registan.

La médersa d’Oulougbeg, sur la gauche de la photo, est la plus ancienne, elle date de 1417. On la reconnait à ses deux gigantesques minarets de 33 mètres de haut. A l’époque, c’était la plus grande université d’Asie Centrale, qui accueillait une centaine d’élèves étudiant l’astronomie, les mathématiques, la philosophie et la littérature.

Ses deux minarets ont perdu tour à tour leur verticalité : le 1er en 1920, le second en 1965.

En 1994, pour le 600ème anniversaire de la naissance d’Oulougbeg, les travaux de restauration terminés avaient rendu à la medersa sa splendeur d’origine.

Entrons à l’intérieur… Comme d’habitude, elle est envahie par les marchands du temple.

Elle possède de jolies majoliques mises en valeur par des mosaïques.

En face de la médersa d’Oulougbeg se trouve la médersa Sherdor, construite entre 1619 et 1635 à la place d’un caravansérail.

Son embellissement est original ; il a pour thème le soleil. D’après la légende, l’architecte qui a bâti la médersa a été puni pour ne pas avoir respecté les lois de l’Islam qui interdisaient l’art figuratif. En effet, son pichtak est orné par des tigres-lions qui portent sur leur dos des soleils à face humaine. Ils poursuivent des biches blanches fuyant au milieu de fleurs. L’ensemble constitue un chef d’œuvre de l’art islamique.

C’est le lion-tigre qui a donné son nom à la médersa, « sherdor » signifiant « celui qui porte le lion ».

La cour intérieure est embellie par des motifs floraux jaunes, verts et bleus. Ce style est appelé « style floral timouride », en référence au conquérant Amir Timour, appelé Tamerlan.

Des arbres de vie sont représentés dans la niche d’un des iwans de la cour.

Deux coupoles à bulbe cannelé coiffent les deux salles d’études de la médersa.

Dans le prochain article, nous entrerons dans la troisième medersa de la place du Registan. Attendez-vous à en prendre plein les mirettes !