Tilla Kari est la troisième medersa située au nord de la place du Registan ; elle a été achevée en 1660.
Elle a la particularité d’avoir deux rangées de cellules de part et d’autre du pishtak, qui donnent sur la place. Habituellement, les cellules sont disposées uniquement autour de la cour intérieure.
La partie gauche fait office de mosquée du vendredi ; au-dessus de cette partie, une immense coupole bleue la distingue des deux autres medersas voisines.
La medersa se nomme Tilla Kari, qui signifie « couverte d’or », car ses motifs intérieurs sont réalisés à partir de placage d’or. Nous allons entrer sous la coupole pour découvrir les kundal (reliefs dorés sur fond bleu) qui lui ont donné ce nom.
Attention, vous allez en prendre plein les yeux !!!
La vidéo suivante permet de mieux se rendre compte de la beauté du mihrab dans la partie centrale sous le dôme.
Nous sommes littéralement tombés sous le charme de cet endroit à la décoration de motifs floraux or sur fond bleu outremer.
Des panneaux muraux identiques à des tapis ornent son intérieur.
Quelques gros plans à couper le souffle !
La coupole est magnifique avec ses cercles concentriques de feuilles d’or sur fond bleu.
Dans le prochain article, nous quitterons les medersas de la place du Registan pour aller visiter une nécropole…
Mon cœur a déménagé (Michel Bussi) ♥♥♥ Présentation de l’éditeur : « Papa a tué maman. » Rouen, avril 1983. Ophélie a – presque – tout vu, du haut de ses sept ans. Mais son père n’est pas le seul coupable. Un autre homme aurait pu sauver sa mère. Dès lors, Ophélie n’aura plus qu’un but : retrouver les témoins, rassembler les pièces du puzzle qui la mèneront jusqu’à la vérité. Et, patiemment, accomplir sa vengeance… Enfant placée en foyer, collégienne rebelle, étudiante évoluant sous une fausse identité, chaque étape de la vie d’Ophélie sera marquée par sa quête obsessionnelle et bouleversante. Dans une intrigue qui mêle roman d’amour et d’amitiés, récit initiatique et manipulations, Michel Bussi dessine aussi une fresque sociale inédite des années 1990 avec ce nouveau thriller.
J’ai lu beaucoup de romans de Bussi et si j’ai été enthousiasmée par certains, j’ai aussi été très déçue par d’autres. Par conséquent, lorsqu’il sort un nouveau titre, j’hésite toujours à le lire ! Mais cette année encore, j’ai décidé de lui laisser une chance… J’avoue qu’au début du roman, je n’étais pas plus emballée que ça, avec l’impression que l’énigme allait être résolue en deux temps trois mouvements, sans grosse surprise. Mais c’était sans compter sur le talent de Bussi à retourner le cerveau de ses lecteurs ! Dans cette histoire de vengeance sur fond de détresse sociale, l’auteur aborde différents thèmes : violence conjugale, féminicide, enfance maltraitée. Comme à son habitude, il balade le lecteur avec des retournements de situation. Bien sûr, on ne peut pas s’empêcher d’avancer dans la lecture pour connaitre la vérité car l’écriture est rythmée et on ne s’ennuie pas mais malgré cela, j’ai trouvé que ça partait parfois dans tous les sens et qu’il y avait pas mal d’invraisemblances. Une fois encore, je regrette le Bussi des « Nymphéas noirs » ou de « Un avion sans elle ». Pour conclure, je pourrais faire un copier-coller de ce que j’avais écrit au sujet de Trois vies par semaine, lu l’année dernière : « Au final, je dirais que ce dernier Bussi est un roman détente qui se lit sans déplaisir (et même avec plaisir) mais nous sommes bien loin des Nymphéas noirs ou d’Un avion sans elle ! »
Obsolète (Sophie Loubière) ♥♥♥ Présentation de l’éditeur : Convoquant tout autant le roman d’anticipation que la littérature de suspense, Sophie Loubière nous offre une plongée fascinante et terrifiante dans un monde rétrofuturiste visionnaire. Une œuvre totale par une grande voix du roman noir français. La femme, un produit sans grand avenir ? 2224. Depuis le Grand Effondrement de la civilisation fossile et les crises qui ont suivi, l’humanité s’est adaptée. Économiser les ressources, se protéger du soleil, modifier son habitat, ses besoins, et adhérer au tout-recyclage. Y compris celui des femmes. Afin d’enrayer le déclin de la population, toute femme de cinquante ans est retirée de son foyer pour laisser la place à une autre, plus jeune et encore fertile. L’heure a sonné pour Rachel. Solide et sereine, elle est prête. Mais qu’en est-il de son mari et de ses enfants ? Car personne n’est jamais revenu du Grand Recyclage. Et Rachel sent bien que le Domaine des Hautes-Plaines n’est pas ce lieu de rêve que promet la Gouvernance territoriale aux futures Retirées…
J’avais lu plusieurs critiques dithyrambiques au sujet de ce roman et avais donc hâte de le commencer. Je suis hélas restée un peu sur ma faim… Je pensais que l’intrigue serait davantage axée sur ce « grand recyclage » des femmes de plus de 50 ans, sur leur « obsolescence » (qui est ni plus ni moins le reflet de notre société actuelle !) mais hélas, le thème n’est finalement pas beaucoup exploité. L’auteure parle davantage de réchauffement climatique, des conséquences désastreuses engendrées par notre surconsommation et notre hyper connexion (un thème auquel je suis également très sensible, ne vous méprenez pas !). Après une première partie très intéressante, j’ai fini par m’ennuyer et ai trouvé beaucoup de longueurs à cette histoire. Quant à la (pseudo !) enquête policière, elle ne m’a vraiment pas convaincue ! Bref, un avis en demi-teintes pour ce roman dans lequel je plaçais beaucoup d’espoirs (et peut-être trop d’attente ?) même s’il nous pousse à réfléchir à nos comportements d’aujourd’hui, qui vont façonner un monde de demain vraiment pas joli joli ☹
Quelqu’un d’autre (Guillaume Musso) ♥♥♥ Présentation de l’éditeur : « Il y a trois vérités : ma vérité, ta vérité, la vérité. » Côte d’Azur – Printemps 2023 Au large de Cannes, un yacht dérive entre les îles de Lérins. À son bord repose Oriana Di Pietro, éditrice italienne et héritière d’une célèbre famille milanaise. Agressée sauvagement, elle succombera après dix jours de coma. Qui a tué Oriana ? Un homme et trois femmes livrent leur version de l’histoire : Adrien, le mari de la victime, pianiste de jazz séduisant et mystérieux ; l’insaisissable Adèle, sa jeune maîtresse ; Justine, la policière locale chargée de l’enquête et Oriana enfin, à travers le récit bouleversant des dernières semaines de sa vie. Personne ne ment. Mais personne n’est d’accord sur la vérité… Fascinant et audacieux, ce suspense psychologique imprévisible s’impose comme l’un des romans les plus réussis de Guillaume Musso. Une histoire exceptionnelle qui ne livre sa vérité qu’à la dernière ligne
Dans la famille Musso, je demande le frère ainé ! Bien qu’il m’ait plusieurs fois déçue par le passé, je me suis encore laissée tenter par son dernier roman. Et ma foi, j’ai bien fait car s’il ne fait pas partie des meilleurs livres de l’auteur, c’est plutôt un bon cru ! L’histoire est bien ficelée, avec suffisamment de suspens et de rebondissements pour donner envie de tourner les pages. L’auteur nous manipule, nous mène sur de fausses pistes et réussit à maintenir l’intérêt du lecteur en éveil. J’émets cependant un gros bémol concernant l’épilogue qui se veut une fin ouverte mais qui ne m’a vraiment pas convaincue !!! Au final, ce Musso est un roman prenant, qui se lit vite, facilement et avec plaisir et qui n’est ni le meilleur ni le pire de l’auteur. Un bon moment de lecture détente (et c’est déjà beaucoup !), pour un livre vite lu et bientôt oublié !
Voilà bien longtemps que je ne m’étais pas pliée à l’exercice de la carte-boite en 3D. J’avais réalisé la première il y a (déjà !!) 10 ans puis récidivé avec celle-ci un an plus tard… et celle-là encore un an plus tard ! J’ai eu dernièrement envie de refaire ce modèle (pas le plus simple ni le plus rapide à mettre en œuvre !) pour une de mes plus anciennes et fidèles « scrap’copines » qui a fêté un bel anniversaire au chiffre rond !
La carte se plie à plat pour pouvoir se glisser dans une enveloppe…
« Il n’y a qu’un chemin pour le bonheur, c’est de cesser de nous tracasser pour des choses qui ne dépendent pas de notre volonté. » Epictète
Mêmes papiers, mêmes décos et même frimousse d’amour pour le vis à vis de cette page…
Le duo de pages en vis à vis !
« Notre existence s’écoule en quelques jours. Elle passe comme le vent du désert. Aussi, tant qu’il te restera un souffle de vie, il y a deux jours dont il ne faudra jamais t’inquiéter : le jour qui n’est pas venu, et celui qui est passé… » Gilbert Sinoué